Pour compléter mon article sur la flottabilité, je ne pouvais faire l’économie d’un récit haut en couleurs sur ma première immersion dans un puits de plongée en piscine.
Amis niçois le savez- vous? Notre belle ville est dotée d’un puits de 12 mètres de profondeur pour permettre aux apprentis plongeurs de s’entraîner dans des conditions de sécurité optimisées en piscine, avant de passer aux exercices en mer cette fois.
Inscrits au Niveau 2 de plongée, il y avait donc 5 séances à faire en piscine, et 5 en mer pour valider la première partie du Niveau 2.
Travail sur la stabilisation, remontées assistées et remontées lentes, « dans ses bulles »… autant d’exercices que j’allais d’abord expérimenter dans le puits de notre bonne vieille piscine Jean Médecin.
Me voilà partie sans a priori pour la première fois vers le puits de plongée. Là quelle ne fût pas ma surprise de voir que le puits en question ne mesurait que … 4 mètres de diamètre !
On allait devoir descendre à 4 tout au fond, dans une demie pénombre, en atelier de 2, les uns au dessus des autres… Un antidote à la claustrophobie à lui tout seul le puits de plongée !
Finalement accompagnée de 2 instructeurs extrêmement zen et pédagogues, je me suis retrouvée à faire une partie de morpions (que j’ai gagnée s’il vous plait!), exercice de stabilisation type, à la lumière d’une lampe torche, car impossible de trop se mouvoir dans si peu d’espace, situation surréaliste il faut l’avouer!
L’enseignement que je voudrais vous faire passer, c’est que premièrement je ne me pensais pas forcément capable de descendre là-dedans, deuxièmement que je ne pensais pas gagner aux morpions (non je plaisante!), deuxièmement que je ne pensais pas réussir à m’immobilier sans palmer et remuer des bras, et pourtant en deux ou trois séances appliquées, je l’ai fait! Et croyez moi je partais de loin parce qu’à la première descente le cafard flytoxé, le culbuto qui finissait sur le dos c’était bien moi!!
Alors toujours pas envie d’essayer ?