L’hippocampe pygmée, vous connaissez?
A cinq jours du départ pour l’Indonésie, la Papouasie Nouvelle Guinée pour être plus précise, et Raja Ampat en particulier, j’avais envie de vous en parler, et de vous confier une des motivations de ce « trip » plongée. C’est lui! L’hippocampe pygmée! Si si…
Quand je dis ça à mes amis je vois bien qu’ils se demandent si je ne suis pas tombée sur la tête ces derniers temps… Et il est vrai que de nombreux plongeurs sont attirés vers les poissons plus « imposants » (lui mesure au maximum 2,4 cm). Ce n’est pas nécessairement mon cas (je vous ai dit que je suis fan des nudibranches aussi?)… Mais je vous assure qu’il mérite le voyage!
Deux mots pour vous parler sérieusement de lui, sa vie, son oeuvre.
L’Hippocampe pygmée des gorgones est un poisson de petite taille qui peut atteindre une longueur maximale de 2,4 cm, ce qui fait de lui un des plus petits représentants des hippocampes. Son museau est court, ses yeux sont proéminents et son corps est garni de multiples excroissances bulbeuses. Sa queue est préhensile. Sa coloration varie selon le support sur lequel il est installé. Il existe majoritairement deux types de teinte: la première avec une couleur de fond blanchâtre à grise avec de fins motifs rougeâtres et avec des excroissances bulbeuses rougeâtres, la deuxième possède une couleur de fond blanchâtre avec de fins motifs jaunâtres et des excroissances jaunâtres.
L’Hippocampe pygmée des gorgones est présent dans les eaux tropicales du centre du Bassin Indo-Pacifique, soit de l’Indonésie aux Philippines, ainsi que des îles méridionales du Japon à l’Australie et à la Nouvelle-Calédonie.
Cet hippocampe pygmée vit exclusivement sur des gorgones entre 16 et 40 m de profondeur.
Très présent dans l’Indo- Pacifique donc, je savais qu’il y en avait beaucoup dans ce coin précis du globe, la Papouasie Nouvelle Guinée. Et j’avoue que ce petit être minuscule me fascine beaucoup, beaucoup… Serai- je capable d’en voir, de le trouver parmi les gorgones où il se cache, camouflé tel un caméléon?
Depuis toute gosse je suis fascinée par la chasse aux oeufs de Pâques, puis plus tard par la chasse aux champignons, alors pourquoi pas sous l’eau la chasse à l’ hippocampes pygmée?
Tout petit, coloré, avec ses gros yeux je le trouve mignon, attendrissant.
Je ne suis pas sûre de parvenir à en repérer et encore moins d’arriver à en capturer des images.
Alors en attendant de vous ramener je l’espère les miennes si j’y arrive, je vous en ai sélectionné quelques unes sur le net. Et j’avoue avoir une préférence pour celles de Corinne Bourbeillon, plongeuse et photographe de talent, et son magique blog « petites bulles d’ailleurs« . Sans le vouloir chaque fois que j’en mettais une de côté je m’apercevais après coup que c’était une de ses photos! Chapeau bas l’artiste!
Et à nous deux l’hippocampe pygmée!
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[…] Coraux tubulaires, coraux mous, nudibranches, anémones, gorgones, tortues (six des sept espèces de tortues existant dans le monde sont présentes à Raja Ampat), raies mantas, requins tapis barbus, requins-baleines, lionfishes, scorpionfishes, poissons pierre, bancs de gaterins, de scalaires, de napoléons, muraines, bénitiers géants et autres barracudas… La liste est longue et bien loin d’être complète. At least but not last, il y a aussi celui que je rêvais depuis longtemps de rencontrer et que je n’aurais sans doute pas discerné sans l’oeil aguerri de notre guide : l’hippocampe pygmée. […]