accidents en plongée

Situations inconfortables en plongée, mon top 6!

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Avez- vous déjà connu des situations inconfortables en plongée? Plusieurs facteurs peuvent venir polluer une plongée, jusqu’à vous la gâcher, des situations extérieures ou juste liées à votre forme du moment…

Qui ne l’a pas vécu? 

Des choses anodines en apparence qui peuvent venir ternir l’éclat d’une belle plongée, voire la rendre réellement désagréable au point de vous faire regretter de l’avoir faite.

Cela m’est arrivé à plusieurs reprises et en me repassant le film de ces situations « galères », les voici réunies en un seul et même article…

 

Le froid…

Assez rare dans mon cas, car nous avons pris l’habitude de plonger plutôt en eaux chaudes, j’ai une pensée particulière pour les plongeurs bretons ou belges, ou tous ceux qui plongent en carrières ou en eaux froides. 

J’ai eu à le faire pour valider mon niveau 1, et plus tard la préparation de mon niveau 2. Et j’avoue que passé le premier quart d’heure, je me suis surprise à regarder ma montre et à avoir eu envie d’abréger la plongée. mais je suis une grande frileuse, et ce malgré une combi de 7 mm, assez efficace au demeurant!

 

Un masque qui casse, la buée dans le masque, ou le masque mal réglé…

Un jour lors d’une plongée à Raja Ampat, mon masque a cassé sous l’eau. Il se remplissait sans cesse. Pas de rechange. J’ai géré jusqu’à la fin en soufflant dedans. Désagréable souvenir.

Avec  un masque neuf, un souvenir assez pénible aussi. Mal adapté à mon visage, choisi à la va vite, j’ai dû carrément en changer, tant cela était inconfortable. Un coup l’eau s’infiltrait, un coup il se remplissait de buée. Une horreur qui ne m’avait pas permis d’apprécier le paysage autour de moi. Le dentrifice, le brûlage au briquet, rien n’y a fait! Un conseil, prenez plutôt tout votre temps pour choisir un masque réellement adapté à la forme de votre visage. Et quel confort de plonger avec SON bon vieux masque, bien ajusté, à la vitre rendue totalement transparente à force de crachats innombrables! 

 

Le mal aux oreilles…

Fréquent au début de l’apprentissage, il s’estompe au fil du temps. Et de la pratique. Je n’ai plus jamais mal aux oreilles aujourd’hui, à croire qu’elles se « musclent »… Une bonne décompression en soufflant dans son nez, au fur et à mesure de la descente, en remontant légèrement tant qu’elles ne passent pas, la manoeuvre de Valsalva, et le tour est joué! Mais je me souviens encore qu’au tout début, cela m’avait gâché le plaisir de la découverte de l’activité. Mon conseil, persistez et pratiquez!

 

La crampe au mollet…

Elle, elle ne m’a jamais vraiment quittée, en dépit de la pratique.

Je fais du sport, j’ai une bonne forme. Je mange des bananes, je m’hydrate… Pourtant elle se « pointe » parfois à des moments inattendus, traîtresse! Elle me contraint à m’arrêter à à tirer sur ma palme pour mettre mon muscle douloureux en extension. Je la redoute… Mais je parviens en général à la dompter. 

 

Le mal de mer…

Il vous prend parfois en bateau. Ce n’est pas mon cas. Mais je l’ai eu une fois sous l’eau, aux Bahamas. Une nausée abominable causée par le roulis, la houle en surface. On se balançait sous l’eau sans s’en rendre vraiment compte. Durant 45 minutes les choses ne sont pas si mal passées. Puis j’en ai pris conscience. C’est le malaise naissant qui m’a fait réaliser la situation. Je ne voulais pas abréger la plongée des autres membres de la palanquée. Alors je n’ai rien dit et j’ai subi le dernier quart d’heure en luttant pour ne pas vomir. Une horreur absolue. J’ai bien sûr été malade sitôt revenue sur le bateau. Et le mal de mer s’est poursuivi à terre, gâchant presqu’une heure de temps sur la magnifique plage de Pink Sand. Un bon coca est venu sauver le reste de la journée! 

 

L’envie d’uriner..

La pire de toute pour moi! La seule qui m’ait contrainte un jour à interrompre une plongée, dix minutes avant la fin. Elle m’a empêchée d’apprécier à sa juste valeur une boule de sardines à Panglao aux Philippines! Insupportable!

Je sais qu’un nombre incalculable de plongeurs urinent dans leur combi. Moi j’en suis incapable! Promis, lors de grosses envies, j’ai vraiment essayé! En vain. Je suis blo-quée!! Parfois même plusieurs minutes après être sortie de l’eau d’ailleurs. Un effet de la pression? De l’effet comprimant de la combinaison? Du fait d’être en mouvement constant? De la conjugaison des 3 réunis?Je ne sais pas. Mais réellement cette situation est si inconfortable qu’elle me gâche la plongée. Heureusement ce n’est pas si fréquent! Des conseils? Je prends! 

 

 

Et vous quelles situations vous ont le plus marqué au fil de vos plongées? Et à quel remède avez- vous recours?

 

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  • Une des mes plus grandes peur C ‘ est de pas retrouvé le bateau, où a l’étranger lors de largage et récupération par le bateau d’ avoir dérivés plus que prévu et de ne plus être repérable par le bateau et de partir en dérive dans la mer comme on a déjà pu le lire dans des articles de presse. Rien qu’a l’écrire J’en ai froid dans le dos. J’ai toujours dans ma stabe en plongée mer, un parachute, un miroir laet une lampe à éclats.

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  • Hello
    Première plongée autonome après mon N2 en Martinique avec un Martiniquais N3, divemaster et beau gosse. Nathalie le directeur de plongée me nomme chef de palanquée sur cette plongée ( un exercice déguisé). Je suis le briefing avec attention et avec mon beau gosse je me met a l’ eau. Sous l’eau J’ osse pas imposé mon autorité devant le pedigree de mon budy. L’orsqu’on est pas d’accord sur la direction , je fini par prendre la direction qu’ il m’indique en me disant N3, divemaster et en plus Martiniquais, il doit savoir le chemin. Au bout d’ un moment je me rend compte que la profondeur augmente, alors qu’a ce stade de la plongée d’ après le briefing ont drevrait être sur un plateau à 12m. Je ne sais plus où est le bateau lui non plus. Il me reste 80 b lui un peu plus, je désire de tirer le parachute et de faire le palier de sécu. On entend un bateau qui est a proximité. Une fois le pallier fini on attend encore une 2 minutes pour être sûre que le bateau n’ est plus là. On remonte et la en surface un bateau de la gendarmerie nautique vient au ralenti vers nous pour voir si tout va bien . On est sorti très loin de nautre bateau de plongée. Les gendarmes nous imposent de monté sur leur bateau pourqu’il nous ramènene en sécurité au bateau de plongée.
    Moralité de plongée . Il c’est avéré que mon beau Martiniquais était encore plus nul que moi en orientation. Petite leçon du DP n’e pas faire aveuglément confiance sous prétexte que l’autre à un niveau plus élevé et m’ imposer quand je suis chef de la pallanquée autonome. Depuis au centre plongée J’ hérité du surnom SNAC ! Ce fut une bonne leçon

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  • Jean-pierre Peschiera
    9 avril 2019 17 h 41 min

    Il y a 1 semaine, je revenais de Maurice ou j’avais pris mon équipement et j’étais en 3,5m humide, j’avais pourtant redesserer mon harnais mais pas assez, avec la souris + l’etanche j’étais tellement serré qu’au bout de 30mn on a stoppé la plongée, j’avais trop de mal à respirer convenablement

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  • Je me suis retrouvée dans plusieurs de tes témoignages mais le pire de tous pour moi ça a été le mal de mer. En surface mais également durant la plongée et j’ai dû gérer les vomissements en retirant mon détendeur … très mauvais souvenir. Maintenant je ne fais plus une sortie sans Mercalm. Il n’y a que ça qui fonctionne pour moi.

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    • Exactement pareil! Merci de ton témoignage Josephine… Je ne suis donc pas un cas isolé! 🙂

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    • Que voulez-vous dire « en retirant mon détendeur » ? En cas de vomissement, on garde le détendeur en bouche et on vomit dedans, ça passe. C’est certes pas agréable mais ça passe. Le risque d’enlever le détendeur et d’essayer de vomir direct dans l’eau puis de reprendre le détendeur en espérant qu’un spasme respiratoire n’arrive pas entre les deux est immense à mon avi…

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    • sachant que le Mercalm entraîne des effets indésirables atropiniques de type sécheresse de la bouche, du nez, des yeux, constipation, somnolence, vertiges.
      à déconseiller en cas de plongée profonde …

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  • Moi il m’arrive de vomir sous beau. Il suffit de jongler avec les détenteurs et de ne pas paniquer. Ça surprend la première fois mais après c’est un automatisme. J’ai tout essayé rien n’est efficace. Malgré ça je continue de plonger.

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  • Merci Anne, la situation inconfortable pour moi, c’est, au-delà de ce que tu soulignes, de perdre sa palanquée… cela m’est déjà arrivé en tant qu’encadrant, et je n’étais pas fier !

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  • Bizarre pour le mal de mer pour ma part, il s’arrête des que je descends car il n’y a plus de houle. Et des que je mets le pied à terre par contre souvent ça me casse bien et je suis trop fatigué pour l’après midi . Maintenant je prends de la nautamine ça soulage bien. Le froid et la faim ont aussi un gros impact sur le mal de mer.

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    • Merci pour ton commentaire. Eh bien je ne sais pas. On était pas trés éloigné du rivage car la mer était agité. On était dans le ressac mais c’était insensible au début… Etrange et super désagréable! Oui nautamine!

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  • Étant un plongeur de l’Atlantique dont tu parles, le froid m’a accompagné jusqu’à ce que je passe à la semi étanche, gants de la même eau et chaussons 5 mm… heureusement, c’est du passé maintenant et j’ai pu plonger la semaine dernière dans une eau à 11 degrés sans le ressentir. Mais mon binôme avait une humide de 7 mm, et comme nous nous tenions par la main à cause de la visibilité extrêmement réduite (30 cm), je sentais qu’il grelottait. Nous avons interrompu la plongée à cause du froid… Merci de toutes tes interventions sur Internet: toujours très intéressantes!

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    • Merci François de ce témoignage. Une visibilité à 30? Quelle horreur!

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      • François Repecaud
        6 avril 2019 21 h 39 min

        Pour tout te dire, on est descendu en suivant le mouillage et l’eau se chargeait durant la descente… On est arrivé en bas et chacun a regardé son ordinateur. On a fait un tour d’horizon et ça a suffi à ce qu’on se perde! Procédure standard: on remonte, on se retrouve et on checke les pressions. Tout va bien ,on peut redescendre! Mais cette fois en se tenant par la main. Un nouveau petit couple de plongeurs…. 🙂 🙂

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