Vacances en Thaïlande

Vacances en Thaïlande, le bienfait des voyages dans les pays lointains

Les vacances en Thaïlande et dans des pays lointains ont ça de bon qu’elles me restaurent.

Instantanément.

Instantanément, j’ai à nouveau envie de projeter, de créer, d’écrire, de peindre, d’entreprendre.

De refaire bien ce qui avec le temps, l’usure du quotidien, du travail sans coupure, la sédentarité aussi, vous pèse, même si vous aimez ce que vous faites, l’endroit où vous vivez et les gens qui vous entourent.

vacances Thaïlande

L’équilibre en danger sans vacances et voyages lointains

Parfois tu n’as plus la force, l’envie ou la foi de l’accomplir, avec cet oeil neuf qui te redonne l’efficacité.

« L’envie d’avoir envie », comme disait notre Johnny national…

C’est donc avec une sensation de pesanteur et de vacuité immenses et mêlées, que j’ai depuis 3 ans sans voyage, repris (enfin) place dans un vol long courrier : direction la Thaïlande.

Le poids d’un travail acharné et quasi continu (près de 60 h par semaine, si si j’ai compté !), aucune réelle déconnexion (parce qu’obligée de rester connectée à l’actu et aux réseaux sociaux quasi H 24), et quelques très mauvaises nouvelles familiales ont eu ces derniers mois raison de ma vitalité, de mes envies, de ma créativité et même de mon habituelle clair-voyance.

Je me suis au fil des mois éteinte, ma lumière intérieure, sous le boisseau des contraintes de tous ordres, n’y a pas résisté.

Ce voyage devenait vital, l’étape d’après étant le psy, le burn-out, bref, le « pétage de plombs » garanti.

 

Les bienfaits de l’éloignement en vacances

Après 3 ans sans être revenue dans ce pays que j’apprécie tant, j’ai pu en moins de 48 h prendre la pleine mesure des bienfaits de l’éloignement. L’éloignement physique.

Et du point d’extrême limite où je me trouvais en partant. Eloignement salvateur de ma ville, de mon quotidien, des miens (même si je les aime tous), de mes tâches et de mes paysages routiniers et pourtant chéris.

La fin temporaire de l’abnégation, dont mon psy me dit que c’est la seule chose que je dois « surveiller de prés », pour ne pas rompre un solide équilibre salvateur, dans un milieu qui n’est pas toujours bienveillant, ce mot si galvaudé.

Ça, et le droit de plus en plus bafoué de la déconnexion, sans cesse mis à mal et foulé aux pieds sur l’autel de la bien-pensance et du conformisme : si tu déconnectes tu n’es pas professionnel, pas intéressé, pas sérieux. Et pourtant…

Quel bonheur d’être ici, vacances en Thaïlande salvatrices !

L’odeur unique de ce pays quand tu sors de l’aéroport, de ces relents d’humus, de ceux de cette végétation luxuriante, agrémentés d’odeurs de fumée, de lessive, et de cuisine, qu’ici tu peux consommer à toute heure.

De cette moiteur, de cet air chaud et humide aussi où se mêlent odeurs de fleurs, d’encens des temples, de gazoline, et de mer iodée. Des senteurs uniques. Typiques. Caractéristiques.

 

El Tiempo es el tiempo, c’est ça les vacances !

Le temps ici n’a plus d’importance. Il se ralentit. Chez nous Européens, on dit que le temps c’est de l’argent. Ici le temps est le temps. Cette expression venue tout droit de République Dominicaine, est tout aussi juste en Thaïlande.

Ici le temps est relatif. Et en vacances, je me mets un devoir de vivre sans notion d’horaires, de temps, et sans montre.

Alors ce temps je le reprends. Pour moi. Egoïstement. Loin de tout concept d’abnégation, justement (« enfin ! », dirait mon psy).

Prendre soin de soi, c’est aussi ça les vacances en Thaïlande

Le temps de m’occuper de soi. Ça m’a même donné envie de me remettre au sport, de faire du yoga, de la natation, de la danse… De me re-muscler, de re-mincir. De prendre soin de moi plus régulièrement aussi.

Je crains que ça ne tienne pas une fois revenue à Nice, par manque de temps, mais qu’importe, ça m’a fait du bien d’y songer, de l’envisager.

Ici je me fais masser. Je me fais faire des soins (manucure, pédicure, pose de vernis, soins du visage) auxquels je n’ai pas la moindre seconde à consacrer à Nice, et je le fais sans culpabiliser.

Je me fais bichonner.

Le tout baignée des si célèbres sourires des Thaï, qui, même s’ils sont un peu moins présents qu’avant Covid, sont sans doute plus sincères quand ils te sont donnés désormais.

Bien manger et s’adonner à des activités relaxantes ou divertissantes

Aller à la plage a toujours fait partie de mes activités favorites. Depuis mon adolescence sur mes plages adorées de Cannes et Cannes la Bocca à l’époque où je vivais chez mes parents.

Lézarder, se baigner, nager, et prendre un bouquin. Paresser… Chiller dit-on aujourd’hui. Moi je dis aussi « coincer la bulle » !

Depuis mon arrivée en Thaïlande j’en suis à mon 4 ème livre, dont au passage le Goncourt 2022 que je vous recommande. J’ai dû en lire 4 en un an à Nice !

Quant à leur cuisine, elle est pour moi la meilleure après la nôtre. Je ne m’en lasse pas. Elle est moins variée, mais la dizaine de plats les plus couramment proposée aux touristes, pleine de saveurs, suffit à mon bonheur.

Je me fais des cures de légumes que je ne parviens pas à manger en France. Ici tout est plus savoureux. Les légumes sont craquants et goûteux… plein d’épices et de goûts inconnus qui me les font apprécier. Réalité ou effet des vacances ?

 

Les fruits frais gorgés de soleil embaument et là aussi je m’en fais des orgies tous les jours. En Thaïlande 5 fruits et légumes par jour devient une pure formalité !

Et pour conclure

En conclusion, 8 jours ici ont des effets 100 fois plus bénéfiques sur moi que 3 semaines dans les environs de Nice. C’est ainsi.

Un effet magique en à peine 24 h, c’est ça la Thaïlande !

 

 

 

Ce blog est pour moi comme un « carnet de voyage ». Y laisser traces de mes impressions en voyages pendant, ou au retour de mes séjours lointains, fait partie de mes objectifs quand je l’ai commencé en 2016.

J’espère que ces quelques lignes feront écho aux expériences de certains d’entre vous. N’hésitez pas à m’en faire part. C’est toujours un bonheur de vous lire…

 

 

Et avant de partir quelques images évocatrices de ces quelques lignes.

 

 

 

 

Article précédent
Ma saison 54, ou l’année de ma vie où j’ai décidé de vivre libre

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.