Checker son matériel? Cela devient avec la pratique totalement naturel. Mais pas au début!
Combien de fois vous êtes vous aperçus lors de votre initiation, vous plongeurs confirmés, qu’il vous manquait quelque chose sur le bateau vous amenant sur un spot? Ou combien de fois avez- vous oublié d’ouvrir votre bloc au moment de votre bascule arrière ou de presqu’omettre de chausser vos palmes avant de faire votre saut droit? Alors cet article a pour but de prodiguer quelques conseils et de faire partager des expériences vécues à ceux qui débutent…
N’avez- vous jamais entendu le divemaster dire: tout le monde est prêt? Et le groupe répondre comme un seul homme: « oui! », sûr de lui. « Eh bien non, toi, ta bouteille est fermée! » répond parfois le guide, taquin, en regardant le manomètre de l’étourdi de la palanquée…
Voici un exemple parmi d’autres d’oubli pré-immersion, qui est beaucoup plus fréquent qu’on ne le pense, et qui peut être bien plus préjudiciable qu’on ne le croit !
Alors, établir une check-list des choses à vérifier avant le départ, puis sur le bateau, vous évitera bien des soucis!!
Commencez par utiliser un sac étanche pour y regrouper tout votre petit matériel : palmes, masque, tuba, crème, serviette, lunettes, casquette, bouteille d’eau pour s’hydrater avant et après la plongée, etc…
Vient ensuite votre matériel de plongée proprement dit. La combi, à la bonne taille, ça c’est facile, on la met avant de partir! Encore que vérifiez la taille à deux fois, prendre trop petit peut- être source d’un sentiment d’oppression, prendre trop grand quand l’eau est fraîche n’est pas très confortable… N’hésitez donc pas à checker avec minutie cet élément essentiel à votre confort et à votre aisance, le mieux étant d’avoir à terme sa propre combi…
Puis on choisit son bloc (sa bouteille, 12 litres, 15 litres) en fonction de ses besoins ou habitudes, on vérifie avec le manomètre qu’il soit correctement rempli.
On monte sa stab, puis le détendeur. On ouvre sa bouteille, on vérifie la quantité d’air via le manomètre, le bon fonctionnement du détendeur principal et de l’octopus. On gonfle la stab à fond en appuyant plus ou moins fort sur l’inflateur pour sentir sa réaction, puis on utilise les purges afin de vérifier qu’elles marchent bien tout en prenant note de leur placement. Tout cela est grandement facilité quand on a son propre matériel car on connaît par coeur, au toucher, leurs emplacements. Si tout est correct, alors, on referme le bloc et on purge tout…
Occupez-vous de votre lestage (un kilo par dix kilos de poids comme base de calcul était la méthode ancienne, qui peut encore être une indication, et on affine au fil des plongées en fonction de différents paramètres- la stab, l’épaisseur de la combinaison, la matière du bloc- et surtout de son expérience), c’est essentiel à une plongée sans souci. Le lestage peut être mis dans son gilet stabilisateur, c’est mon cas (je mets des petits sacs de billes en plomb dans ma stab), ou sous forme de kilos de plomb enfilés sur une ceinture.
Pour les plus confirmés, on vérifie aussi son parachute de palier, l’ordinateur, la lampe, le matos photo. J’ai aussi un couteau. Au début je trouvais ça « too much », mais sincèrement ça peut servir! En général, tout cela s’attache sur la stab, via différents anneaux ou mousquetons.
N’oubliez pas gants et chaussons si l’eau est fraîche et bien sûr votre masque, et pour les filles les accessoires pour les cheveux, rein de pire que les avoir dans les yeux!
J’y ajoute aussi un hook et un stick depuis mes dernières plongées à Raja Ampat! Dans les courants, croyez- moi, ça peut servir!
Ainsi, une fois le bloc et votre sac rangés sur le bateau, faites un dernier tour d’horizon sur le quai.
Vous n’aurez plus qu’à vous équiper tranquillement quand vous arriverez sur le site, en vérifiant une dernière fois que tout est ok (bouteille ouverte, quantité d’air, détendeurs, purges et inflateur accessibles, plombs en place, ordinateur au poignet, masque et palmes en place, etc…) pour vous et éventuellement votre binôme. C’est aussi important de bien repérer le matériel de son binôme d’ailleurs. Au cas où vous auriez besoin de l’assister. N’oubliez pas qu’en plongée vérifier son matériel est avant tout une question de sécurité. C’est primordial. Alors checker et re- checker n’est pas un défaut. Non, vous n’êtes pas « monk », vous êtes juste prudents!
De même que son entretien une fois rentrés l’est aussi. Un rinçage, un séchage et un rangement minutieux vous aidera à le faire durer et à le retrouver plus facilement la fois suivante…
En résumé faire une check list est à mettre sur votre to do list!
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Rien à redire.
Merci Toufik!