Lancer une marque, pas si simple ! Oui, mais…
Il y a quelques semaines nous décidions de lancer une marque… #Diversign.
Mes « deux hommes » Pascal, mon fils, et Jean-Michel qui partage ma vie, ont eu l’idée de déposer une marque et de créer une société.
Son objet ? Faire fabriquer des vêtements, d’abord des tee- shirts, puis des débardeurs, des sweat- shirts, des casquettes, des produits plus spécifiques aux plongeurs (les premiers spectateurs du désastre organisé que nous, humains, imprimons « au dessous ») aussi, des bandeaux de masques, des bandanas pour les cheveux des dames (en plongée on ne sait jamais quoi faire de sa frange disgracieuse!!)… et plein d’autres articles à venir…
Une partie des bénéfices (50 %), sera consacrée au financement d’actions mises en oeuvre par des associations en charge de la protection de l’environnement, plus spécifiquement d’actions relatives à la protection des océans et de leurs espèces en danger.
A minima l’idée était aussi de créer une communauté, de sensibiliser les gens au désastre en cours occasionné par l’activité humaine sur la nature.
Nous nous sommes donc investis à la mise en oeuvre concrète de notre projet.
Nous avons créé un logo, nous avons déposé la marque, puis pour limiter les frais, créé notre boutique en ligne en l’hébergeant sur un site existant, celui-ci, dansnosbulles.com.
Dans ce genre d’entreprise, il y a ceux qui sont septiques, ceux qui vous regardent avec perplexité, ceux qui vous considèrent, amusés voire pire, comme des doux rêveurs, et même dans votre cercle proche (oui, oui, on sait, on vous a vus !), et puis il y a ceux, vos amis, vos relations, celles qui vous apprécient et ont confiance en vous, qui vous soutiennent de façon inconditionnelle (merci à eux, qu’ils sachent à travers cet article que leurs gestes sont appréciés à leur juste valeur !).
Ils vous soutiennent à des degrés divers, en postant des photos, en partageant des infos, en relayant vos parutions, en vous faisant de la pub, ou pour les plus enthousiastes, en achetant un ou plusieurs articles de la marque, diffusés à grand renfort de publications sur Facebook et les réseaux sociaux (un peu saoulant parfois mais indispensable pour le lancement !).
Au début c’est bien sûr votre entourage plus ou moins proche qui vous relaie, puis par cercles centrifuges, le réseau s’agrandit. Le vrai succès vient quand ce sont des illustres inconnus qui se mettent à parler de votre initiative et qui s’intéressent à ce que vous proposez… Nous avons récemment expédié des articles dans différents lieux-dits du centre et du nord de l’hexagone, quelques uns en Belgique et il faut avouer que ces quelques expéditions plus lointaines nous ont parues encourageantes…
Pour y parvenir TOUT compte, mais ce qui compte le plus est la patience, entretenue par vos encouragements.
Croire en son projet, croire en la marque, oser la porter, adapter l’offre à la demande, étendre la gamme des produits proposés, les améliorer, et surtout croire en les objectifs pour lesquels vous vous êtes lancés, persévérer encore et encore… dans les hauts, et dans les bas.
Car ce qui compte est l’objectif, en l’occurrence parvenir à financer des actions au profit d’associations de protection de l’environnement et des océans en particulier. Verser sa goutte dans l’océan, faire sa part, celle du Colibri !
Cela prend du temps (oui, et alors ?), cela prendra sans doute des mois (un peu comme pour ce blog qui il y a deux ans était encore inconnu parce que pas encore créé, et qui maintenant reçoit des visites journalières des quatre coins de la planète) ! Et si cela échoue tant pis, nous aurons au moins tenté, entrepris, pris une initiative. Car, comme le disait Franklin Roosevelt, « il est dur d’échouer, mais il est pire de n’avoir jamais tenté de réussir ».
Alors rendez-vous dans quelques mois quand le moment du bilan viendra…
D’ici là, retroussons nous les manches, et pour tous ceux qui le souhaitent: let’s go, faisons grandir la communauté de la marque #Diversign, celle des amoureux de la nature et des océans !
« Individually we are one drop, together we are the ocean » (Satoro Ryunosuke)
4 Commentaires. En écrire un nouveau
Un projet audacieux mais pourquoi pas .Tu devrais prendre contact avec les deux bretonnes qui ont lancé le pull Téorum en réutilisant des anciens vêtements néoprène de plongée. Pour en savoir plus tu vas sur ma page de blog à « évènements »
Merci Gérard! Avec plaisir!
On va se gêner! Et avec Roro vous êtes des modèles du genre 😉
Tu as bien raison, il faut se lancer !!!
Et en plus, ça va marcher !!