Sous la surface, à moi le monde sous marin !

Le monde sous-marin m’a émerveillée

Pour reprendre le fil de l’histoire et conclure sur ma première immersion sous la surface, j’ai à ce stade envie de vous stimuler et de vous faire visualiser et vivre à travers mes sensations ressenties alors mes premières impressions.

Hormis une petite anecdote qui mérite vraiment que je vous la raconte car elle peut aussi vous servir, je dois dire que, passée la surprise de cette luminosité inattendue au regard de la noirceur de l’eau dans laquelle nous nous étions enfoncés, j’étais vraiment émerveillée.

Des poissons multicolores, des coraux, des gorgones, des anémones, des Némos… et même, ô merveille des merveilles, de sublimes et majestueuses tortues de mer. Et je ne vous l’ai pas encore dit mais je suis fan des tortues (cf aussi article à venir) !

L’excitation et la joie d’être là prirent alors sans aucune ambiguïté le pas sur le stress et sur l’utilisation du détenteur, cet équipement bizarre qui me reliait à la vie et à la surface comme le cordon ombilical du bébé à sa maman.

Un détail gênant à signaler, et je m’empresse vous rassurer, ce défaut se corrige sans même qu’on y pense avec la pratique, je ne pouvais m’empêcher de serrer les mâchoires au point d’en avoir mal tant j’avais peur qu’il ne s’échappe de mes lèvres. Ce fût avec la sensation (erronée) de ne pas pouvoir respirer à fond la seule « fausse note » de ce baptême.

Bruits de bulles et zénitude

Sinon tout n’était que quiétude, « zénitude », couleurs vives, mouvements d’ondulation, bruit de bulles et  gestes mesurés. Même la combinaison si gênante à l’extérieur paraissait m’appartenir comme une seconde peau. Avec comme fil rouge, le regard bleu délavé plein de calme et d’assurance de notre guide de palanquée. Ses vérifications régulières de notre état et de nos sensations étaient pendant cette première expérience pour moi autant de balises rassurantes signifiant que tout allait bien.

La remontée mit fin à la découverte de ce milieu nouveau pour moi, et au delà de la fierté personnelle de « l’avoir fait », la certitude de vouloir recommencer s’emparait déjà de mes pensées.